De retour au salon Rééduca après quelques années d'absence, Power Plate a montré sa volonté de bichonner les masseurs-kinésithérapeuts, qui représentent son premier marché avec plus de 1500 clients équipés. Nouvelle philosophie, virage médical, les perspectives sont enthousiasmantes.
Article paru dans le magazine Kiné Actualité, en novembre 2016.
De retour au salon Rééduca après quelques années d'absence, Power Plate a montré sa volonté de bichonner les masseurs-kinésithérapeuts, qui représentent son premier marché avec plus de 1500 clients équipés. Nouvelle philosophie, virage médical, les perspectives sont enthousiasmantes.
Par Sophie Conrard.
Power Plate a changé de cap. Fini la période "bling bling", la société a pris un virage médical important. "Utilisé de la bonne manière, par un professionnel compétent, la Power Plate peut apporter des résultats exceptionnels en thérapeutique, en rééducation et dans le domaine de la remise en forme, pour des utilisateurs de tout âge : on y fait monter des enfants de sept ans comme des personnes très âgées, assure Pierre Lacarrière, nouveau dirigeant de la marque Power Plate en France. Un "record a été battu récemment : une patiente de 99 ans et demi a fait des séances !
La plateforme s'est fait une place en Ehpad, où elle est de plus en plus utilisée. Des études ont montré que les séances avec les résidents permettaient de réduire le nombre de chutes.
La société dépoie par ailleurs de nouvelles formations, avec des masseurs kinésithérapeutes expérimentés.
Par ailleurs, la société a créé une entité Power Plate Médical et s'est dotée d'un comité scientifique qui compte plusieurs médecins (le Dr Philippe Blanchemaison, phlébologue, Michel Gaillaud, ancien médecin de l'Olympique de Marseille, Michel Cabrol, médecin rééducateur...). Des "experts" référents dans leur domaine ont été désignés : "Jean Barbry, kinésithérapeute référent R&D en Ehpad, Jean Pascal Douissard, formateur référent pour les Ehpad, Fabien Chevalier, référent sportif de haut niveau, etc.", cite Pierre Lacarrière.
Power Plate a travaillé pendant un an avec un médecin, le Dr Bailleul, pour collecter des arguments scientifiques sur les bienfaits de sa plateforme.
Sur son site Internet, la marque met désormais en avant 95 études publiées depuis une quinzaine d'années, susceptibles d'éclairer les kinésithérapeutes équipés sur les usages médicaux de leur machine. Elles ont été rassemblées dans une brochure de 44 pages (distribuée sur demande).
Cette collaboration a également permis de faire tomber certaines idées reçues. Power Plate met à disposition une plaquette très claire sur les contre-indications absolues (cancer évolutif, décollement de la rétine, hernie discale en phase aiguë, pacemaker, thrombose, phébite...), les contre-indications relatives (diabète, épilepsie, intervention chirurgicale récente, prolapsus génital, prothèse articulaire...) et les idées fausses à oublier (les vibrations "abîment les articulations", "donnent mal à la tête", "provoquent le déchaussement des dents"...).
1. Chez le sujet en bonne santé, la pratique des vibrations thérapeutiques améliore la forme physique et la santé cardiovasculaire, contribuant ainsi à prévenir la survenue de pathologies liées à la sédentaruté.
2. En rééducation, les vibrations constituent une forme de physiothérapie pour des pateints de tout âge et de toute condition physique.
3. En thérapeutique symptomatique, elles représentent une alternative non pharmacologique et non invasive, dénuée d'effets secondaires.
4. Même chose chez l'enfant et l'adolescent.
5. Chez la femme ménopausée, les vibrations apportent une alternative sans danger qui répond à des préoccupations spécifiques liées à cette étape de la vie de la femme.
6. Chez les seniors, les vibrations retardent la survenue de la perte d'autonomie et permettent au patient de rester en forme, quel que soit sont niveau de pratique.
Légende photo
Mme B., 68 ans, obésité morbide, en Ehpad pour perte de mobilité, a retrouvé son autonomie et sa mobilité spontanée (a quitté son fauteuil et peut désormais marcher seule sur 100 m sans essoufflement), ainsi qu'une fonction cardiorespiratoire satisfaisante après trois mois d'exercice physique sur Power Plate, à raison de queques minutes quotidiennes de squats, d'abord statiques, puis dynamiques. En l'absence de tout régime hypocalorique associé (elle prend tout ses repas en collectivité à l'Ehpad, sans diète particulière) et de toute volonté de maigrir, elle a perdu spontanément 5% de son poids.